[Espace Convention, Ecole de la Saulaie à Oullins (Rhône)]

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0901 FIGRPT2931 01
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 15 x 20 cm (épr.)
description Adresse de prise de vue : Ecole de la Convention, 26, rue de la Convention, 69600 Oullins.
historique Mur peint de l'Ecole de la Saulaie (Espace Convention), 26, rue de la Convention, 69600 Oullins. Dominique Malaval, artiste-peintre ; 1987. Financement : Ville d'Oullins. Inauguration : 19 décembre 1987.
historique La commune d'Oullins a lancé en 1987 une vaste opération de rénovation des écoles de la ville. Après Jean-Jaurès et Jean-Macé, ce fut au tour de l'école de la convention de subir un réaménagement. Désormais, les locaux paraissent entièrement neufs. En fait, le projet de l'école de la Convention ne s'arrête pas à la simple rénovation architecturale ou urbanistique. Il s'agit d'une réflexion globale sur la pédagogie à employer à l'égard de l'enfant. Elle a été élaborée dans une collaboration qui a réuni les enseignants, les parents et les enfants. Le principe de départ : "L'école n'est plus dans le quartier. Elle est, elle représente la quartier". Ce principe, s'il paraissait un peu utopique à l'origine, est désormais devenu une réalité. L'école est, en effet, située en plein centre du quartier de la Convention, au coeur d'une zone piétonne, juste en face de la maison de quartier. Ses différents façades sont même peintes conformément à l'ensemble. Il s'agit de formes géométriques s'imbriquant les unes dans les autres. Elles semblent se mouvoir lentement, comme pour représenter le mouvement d'un quartier ou d'une population... Une oeuvre à mettre à l'actif de Dominique Maraval, artiste originaire de Gascogne, choisi pour être maître d'oeuvre du chantier, afin de réaliser une fresque sur les murs des écoles primaire et maternelle. Une condition : cette fresque devait s'intégrer dans le cadre de l'aménagement général du quartier. A la sortie de l'école, les enfants semblent tout à fait satisfaits du nouvel aspect de leurs locaux. Pour les tout-petits, pas de rupture, puisque l'école maternelle communique désormais avec les premières classes de l'école primaire. Ensuite, les grands, élèves des classes de CM1 et CM2, doivent se rendre dans les locaux de l'école Jean-Jaurès. Mais les projets pédagogiques sont les mêmes. Ce souci de supprimer toutes les ruptures dans la vie des enfants s'observe encore dans les relations très étroites établies avec les autres structures du quartier, comme le centre social. Source : "Le coeur du quartier" in Lyon Figaro, 21 octobre 1987, p.15.

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